Agnès FOUILLEUX, un cinéma d’auteur singulier
Entre histoire, anthropologie, écologie et politique...
Agnès Fouilleux s’inscrit dans un cinéma d’auteur singulier, dans lequel le propos a souvent un sens "politique", et est servi par une forme narrative et cinématographique d’une grande originalité.
Tout ses films déjà sortis sont recommandés art et essai par l’AFCAE.
En 2024, sortira « L’Usage du monde, voyage entre nature et culture », une réflexion sur le lien des sociétés humaines à la part sauvage du monde. Un film d’une belle profondeur, qui s’adresse à notre humanité.
Professionnelle de l’image depuis une vingtaine d’années, Agnès Fouilleux est une cinéaste indépendante qui produit, réalise et distribue ses films au sein de notre association.
Ces films mélangent des images et des sons, le réel et les archives, des oeuvres d’art ou de cinéma connues, des musiques et des textes. Les références sont nombreuses et les hommages multiples, inscrivant leur récit dans l’histoire comme dans le présent.
Après une formation universitaire en biologie et biochimie, une carrière de sportive de haut-niveau en parapente, et quelques années de journalisme dans la presse écrite, elle découvre la réalisation documentaire et se forme à ce média.
Intéressée par les enjeux de politiques internationales, et les migrations de populations, elle voyage beaucoup et notamment en Asie au début des années 2000, où elle tourne plusieurs films. Tibet Clandestin, puis Himalaya, trois générations en exil, tous deux diffusés sur des chaines de télévision et dans des salles de cinéma. Ils reçoivent un bel accueil critique et notamment les fameux T noirs de Télérama.
En 2009, c’est le tournant vers un cinéma d’auteur plus marqué et singulier.
Cette année là sort en salles, le film « Un aller simple pour Maoré » dans lequel la réalisatrice interroge la problématique de l’immigration et des questions géopolitiques aux Comores , film art et essai, visa CNC N°119651. Malgré sa forme très peu "télévisuelle" il est diffusé en prime-time sur France Ô tant ce qu’il éclaire est inédit.
La critique salue ce travail unique, véritable réquisitoire contre la politique française aux Comores et à Mayotte. Le film récolte lui aussi ses T noirs de Télérama. Sa forme singulière mêle archives, chants et musique locale, et entretiens percutants avec une population locale qui dénoncent des politiques aux relents colonialistes jusque là jamais relatées.
En 2011, sort le film « Small is beautiful » qui interroge la question d’échelle dans le développement agricole, et sa conséquence en terme environnemental et social, film art et essai, visa CNC N°125486.
Le film laisse une large place à un entretien avec Edgar Pisani, ancien ministre de l’agriculture en poste au moment du remembrement, et à des archives et rencontres sur le terrain avec différents protagonistes.
Sans beaucoup de publicité, il voyage de salles en salles dans toute la France au bouche à oreille. Il est projeté au Parlement Européen. Piraté sur le web, il fait près d’une million et demi de vues...
En 2017, sort en salles le film « Être plutôt qu’avoir » , qui interroge les questions éducatives et pédagogiques et leur lien avec l’apprentissage de la citoyenneté, film art et essai, visa CNC N°147239. Il s’ouvre sur des images tirées de « Zéro de conduite » de Jean Vigo, film censuré lors de sa sortie.
Le film voyage sur les écrans français à la demande des enseignants et est projeté dans les écoles de formation des Professeurs des écoles (ESPÉ).
Les sujets d’études actuels de la réalisatrice sont la question de la démocratie, du rapport de l’homme à la nature, des capacités d’évolution et de transformation des sociétés humaines et de la place des femmes, depuis la préhistoire jusqu’à nos jours.
« Ce sont tout ces sujets là que l’on retrouve dans mon dernier film qui sortira en salles cette année ! »